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La Dombes |
La Dombes, située dans le centre-est de la France, est un vaste plateau argileux couvert de plus de mille étangs piscicoles dont la surface totale en eau dépasse les 12 000ha. Cet écosystème artificiel reste étroitement lié aux activités humaines (pisciculture, agriculture et chasse) qui influencent la physionomie de chacun des étangs. Dispersés dans un paysage aujourd’hui très marqué par la céréaliculture, les étangs offrent des habitats naturels diversifiés : roselières, jonchaies, vasières, herbiers aquatiques... La pratique régulière de l’assec, souvent cultivé en avoine ou maïs, distingue la Dombes des autres régions françaises d’étangs piscicoles. Cette région est un des principaux site pour la reproduction des oiseaux d’eau en France bien que les populations de canards y aient subi un effondrement depuis les années 70. Nichent notamment le Canard colvert, la Nette rousse, le Fuligule milouin, et en moindre abondance le Canard chipeau et le Fuligule morillon. Sa situation sur un axe migratoire majeur rend également la Dombes très favorable à l’accueil d’une avifaune migratrice exceptionnelle. |
La Brenne |
La Brenne est également une région d’étangs qui abrite un patrimoine biologique exceptionnel. Région d’environ 100 000 ha, elle se caractérise par la présence de 2 237 étangs couvrant plus de 8 000 ha d’eau. Ces étangs à vocation piscicole ont un intérêt socio-économique fort. Leur nombre est en constante augmentation depuis une vingtaine d’années puisqu’en 1950 le chiffre avancé était de 600 étangs, couvrant une superficie de 5 600 hectares d’eau. La Brenne correspond a une mosaïque de différents milieux (étangs, bois, landes et prairies humides) favorisant une grande richesse botanique notamment à la limite terre-eau dans les queues d’étangs en pentes douces. Ces étangs, tous d’origine artificielle, ont été édifiés pour les premiers d’entre eux, dès le XIe siècle. Depuis cette époque, ils ont pour vocation l’élevage des poissons. Traditionnellement extensive, la pisciculture s’est peu à peu intensifiée, surtout depuis la moitié du XXe siècle, dégradant ainsi le patrimoine naturel des étangs. Chaque année, d’octobre à février, ces étangs sont vidés et pêchés. Ils sont aussi souvent destinés à la chasse du gibier d’eau dont la location peut représenter pour le propriétaire une source de revenus supplémentaires. La Brenne constitue une zone d’hivernage circonscrite pour l’accueil d’une population importante d’anatidés (Rocamora 1996) avec notamment les canards colvert, chipeau, souchet, sarcelle d’hiver et fuligule milouin. |
Marais de rochefort |
Ce marais d'une superficie d'environ 120 000 ha s'étend entre les estuaires de la Charente au nord et de la Seudre au sud, faisant face à l'île d'Oléron. L'action simultanée au cours du temps de phénomènes géologiques (transgression flandrienne) et anthropiques (création de salines) a fait du Marais de Brouage, un marais doux très morcelé présentant un micro-relief de creux inondables et de bosses (jas) ainsi que de nombreuses zones de prairies naturelles (90 %) et quelques zones de cultures (blé, maïs) et de friches. Au niveau floristique, sur les bossis et les marais plats ce sont les graminées qui prédominent alors que dans les creux, se trouve une végétation diversifiée telle que des hélophytes, essentiellement le Phragmite Phragmite communis , le Scirpe maritime Scirpus maritimus ou des herbiers de macrophytes submergées. Le marais de Brouage est un lieu très important pour l'hivernage et les étapes migratoires des limicoles et anatidés. |
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